Pour braver le Général Hiver armé de refroidissements, rien ne vaut quelques gouttes d'huiles essentielles contre un nez qui coule. L'aromathérapie peut s'inscrire dans un suivi médical traditionnel.
Quant un rhume se développe afin de purifier l'atmosphère de son appartement, il est recommandé d'utiliser un brûle-parfum diffusant des huiles essentielles de pin, de thym, d'eucalyptus... et de niaouli.
Ah!, quel joli nom porte cet arbre poussant à l'état sauvage dans les îles de Nouvelle-Calédonie et en Australie. La distillation par vapeur de ses feuilles donne une huile essentielle dont les propriétés antiseptiques permettent de dégager les voies respiratoires. Quelques gouttes déposées sur un tissu puis les inhaler libéreront les fosses nasales. Attention cependant de ne pas mettre directement ce produit dans le nez, il irriterait la peau.
Le soir, prenez aussi un bain avec six gouttes d'une des huiles essentielles destinées aux refroidissements citées ci-dessus. A moins que vous ne préféreriez celle du cajeput appelé aussi arbre à thé des marais en Malaisie. Les sinus bouchés retrouveront le plaisir du bol d'air frais... tout comme le cerveau puisque cette préparation a également un effet tonique sur l'humeur. Ensuite, quelques vaporisations sur l'oreiller permettront de mieux respirer toute la nuit.
Depuis toujours
Personne ne peut nier aujourd'hui que l'aromathérapie est une plaisante façon de se guérir pouvant s'inscrire sans grand risque dans un suivi médical orthodoxe traditionnel. Cet art du soin à l'impact puissant sur le corps et l'esprit remonte à la nuit des temps. En Égypte, la tombe de Toutankhamon en 1352 avant J.-C. contenait déjà des vases de préparations aromatiques aux vertus soignantes. Dans l'Europe moyenâgeuse, on s'enduisait le corps du « vinaigre des quatre voleurs » composé d'absinthe, de romarin, de lavande, de sauge, de menthe,... et de vinaigre dans l'espoir de combattre la peste.
Aujourd'hui, les huiles essentielles font partie de la médecine holistique prônant les thérapies douces. Leurs actions bienfaisantes en pharmacologie s'exercent donc avant tout par le biais de l'odorat via les voies d'inhalation en direction des poumons et de la pénétration dans la peau par le massage. Dans ce cas, elles infiltreront les parties graisseuses de l'épiderme puis pénétreront les différentes couches pour atteindre le système circulatoire. Tout ce processus varie entre 20 et 70 minutes.
Oui, mais... ATTENTION
De par leur nature antibactérienne, antimicrobienne et antivirale, les huiles essentielles attaquent les germes mais n'endommagent pas les tissus. Leurs molécules odoriférantes agissent ainsi sur les centres nerveux provoquant une action psychophysiologique renforçant les défenses immunitaires du corps. La preuve scientifique n'a toutefois pas encore été apportée.
En raison de la vogue des médecines douces et de l'automédication que pratiquent certains à cet égard, il ne faut jamais ingérer directement des essences aromatiques, certaines d'entre elles peuvent être toxiques à haute dose et attaquer la paroi de l'estomac. Par contre, dix à quinze minutes dans un bon bain chaud agrémenté d'essence d'eucalyptus ne peuvent faire de mal à personne.
réd. partir-magazine.com