Edition PRINTEMPS 2024

L’approche ostéopathique

Santé

| Objectif santé

Même si le 80 % de la clientèle consulte pour un mal de dos, l’ostéopathie, mise au point part le médecin américain J. Andrew Taylor Still (1828-1917), vise une approche globale de la santé de l’individu.


Le but visé est l’immédiateté du soulagement. Pour une pathologie mécanique simple, la séance dure entre 30 et 45 minutes. Généralement unique, elle débute par un questionnement précis sur la raison de la consultation et le fonctionnement de tous les systèmes du corporel. Divers tests de mobilité des différentes structures du corps propres à l’ostéopathie sont ensuite effectués. Des manipulations judicieuses, des élongations, des massages et des mobilisations spécifiques libéreront, enfin, les endroits qui en ont besoin. Le bassin, par exemple, responsable de bien des maux.

 

Réajustement

 

Celui-ci peut être déséquilibré par divers traumatismes, efforts ou faux mouvements. « Les personnes avec une bascule du bassin peuvent avoir la sensation d’une jambe plus longue que l'autre, même si en réalité cela n'est pas le cas, précise Eddy Rothenbühler, ostéopathe à Préverenges. Un bassin déplacé a des retombées négatives sur l'articulation de la hanche, des genoux, des pieds et sur la statique de toute la colonne vertébrale ainsi que sur le bon fonctionnement des organes qui en dépendent neurologiquement (tube digestif, bronches….). Le corps pourra compenser des dysfonctionnements mineurs qui vont cependant continuer à perturber son équilibre. Peuvent s’ensuivre des maladies, des douleurs et des troubles divers.

 

 

A peu de frais

 

Thérapie alternative dans une approche globale, l’ostéopathie, dont les séances sont remboursées à celles et ceux disposant d’une assurance complémentaire, rencontrent de plus en plus l’estime des médecins généralistes et spécialistes pour son apport apprécié et sa rapidité dans la guérison.

 

Dans les limites du possible, bien sûr. Cette thérapie ne peut pas faire disparaître l'arthrose, mais elle peut non seulement freiner son évolution, mais également la rendre moins douloureuse.

 

A l’instar du contrôle dentaire recommandé, certaines personnes vont une fois par année chez l’ostéopathe pour un « état des lieux ». A titre de prévention judicieuse.

 

Claude-Yves Reymond pour wellness & santé 51

 

 

 

 

Déblocage 

Beaucoup de gens les redoutent mais, bien exécutées, les manipulations demeurent indolores. Déroulement de l’opération « Déblocage ».

 L’ostéopathe amène l’articulation qu’il souhaite manipuler au maximum de son amplitude, la barrière motrice. Il effectue alors, un « thrust » - une manipulation HVBA : haute vélocité (vive et rapide) et basse amplitude (courte distance) – qui va « surprendre » le système nerveux

Ce dernier est pris de vitesse et, par action réflexe, la mobilité retrouvée de l’articulation va libérer l’ensemble de la zone.

Ce mouvement brusque sur l’articulation afin de la débloquer peut parfois provoquer un craquement.

 

Précision

Un ostéopathe ne peut vous prescrire des médicaments ni vous inciter à interrompre un traitement médicamenteux.

 

 

INFO

Fédération Suisse des Ostéopathes (F.S.O. - S.V.O.) 

www.osteopathes-suisses.ch

 

02.12.2013 13:12

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