Les compresses et les cataplasmes calment les douleurs, désenflamment les tissus irrités, relâchent les spasmes, détendent le malade et participent activement à sa guérison. Ils se présentent essentiellement comme un traitement d’appoint agréable à la médecine traditionnelle.
Certes, leur usage est déroutant. Comment se fait-il que de simples applications de tissus trempés dans de l’eau chaude ou froide puis enduits de farine de lin, de pommes de terre, de vinaigre ou de séré puissent-elles avoir un effet thérapeutique efficace? Pour être concis, disons simplement que leur action sur la peau est avant tout thermique dans la dilatation ou la rétraction des vaisseaux sanguins et révulsive avec la farine de moutarde qui déclenche artificiellement un processus curatif. Le chou et l’argile verte, quant à eux, sont des dévoreurs de toxines.
120 recettes
Dans son livre «Compresses et cataplasmes, la médecine douce de nos grand-mères» paru aux Editions Jouvence, le naturopathe Christopher Vasey propose 120 recettes pour calmer les petits bobos du quotidien.
Une brise glaciale sur les sinus... et bonjour 300 grammes de farine de lin achetés à la pharmacie du coin. On les applique en cataplasme à température supportable sur les arcades sourcilières et le nez. Une toux de cow boy même si vous ne fumez pas dévaste vos bronches? Quelques compresses chaudes aux huiles essentielles de lavande et d’eucalyptus fluidant les glaires devraient faire l’affaire sur la poitrine. Les bottes de vinaigre font baisser la fièvre.
Le mal persiste? L’automédication est une chose. Le savoir assuré du médecin de famille en est une autre. A consulter impérativement pour une parfaite alliance de guérison.
Katie Arbane
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