Visite médicale d’entrée, détermination des soins appropriés, bains de 20 minutes dans la piscine à l’eau chauffée à 34 degrés, nettoyage de la peau du visage, massage manuel et fango,... Bref, vous êtes en train de penser: «C’est une cure classique voire banale.»
Détrompez-vous! Toute la différence réside dans les applications de boue effectuées à l’aide du «limon» récolté dans les salines de Cervia. Il est mélangé, après deux ans, à une eau-mère hypertonique et analysée chloruée sodique bromo-iodique à forte teneurs en sels. «Par rapport au fango d’argile dont l’application pèse entre 18 et 20 kilos, le fango «limon» marin de Cervia a une texture très légère qui permet une utilisation en fine couche dont le poids ne dépasse pas 2 kilos. Il n’y a aucun sentiment de d’oppression. A 40 degrés, la teneur en éléments bienfaisants est à son maximum», le directeur du centre thermal.
Les applications de boues thermales sont pratiquées dans des chambres prévues à cet effet ou dans des solariums aménagés en terrasses, ceux-ci permettent de combiner l’efficacité thérapeutique de la fangothérapie et celle du rayonnement solaire.
En juin et septembre, le centre thermal de Cervia connaît des pointes de fréquentation journalière avec plus de 4000 curistes qui apprécient l’endroit et l’efficacité des soins. Les gens se rendent généralement au centre de cure le matin ou en fin de journée afin de profiter pleinement des autres possibilités de loisirs qu’offre Cervia: farniente sur la plage, balade dans la pinède séculaire de 210 hectares qui enchanta Byron et Dante, partie de tennis dans l’un des 100 courts ou de golf 18 trous. Les salines constituent également un but de visite pour admirer les oiseaux.
Certes, la Riviera Adriatique souffre d’une étiquette de ghetto touristique «populaire». Cervia-Milano Marittima a su toutefois conserver le charme authentique de sa vieille ville et le temps commence même de patiner les excès de son architecture moderne issue des années 60 avec un petit clin d’oeil rétro. On la surnomme aussi «cité-jardin.
Katie Arbane pour Silhouette