Edition AUTOMNE 2025

Les petits creux comblés

Santé

| Un enfant dynamique

Trois repas principaux ne suffisent pas à l’enfant. La fameuse «récré» et le goûter lui sont indispensables pour tenir le coup. Conseils.


Au niveau nutritionnel, les besoins de l’enfant sont importants, impérieux, variables, multiples et irréguliers. En résumé, il est difficile pour les jeunes de couvrir tous ces besoins avec les trois repas habituels. Ils n’ont pas de réserves comme les adultes Il faut donc leur procurer l’énergie alimentaire au fur et à mesure, d’où l’importance de la fameuse «récré» de dix heures et du goûter.

Les en-cas

Au milieu de la matinée, une pomme ou une poire, un jus de fruits sans sucre ou de légumes, un petit sandwich au jambon ou au fromage permettra à l’enfant d’éviter le coup de barre hypoglycémique de 11 heures traduit généralement par un manque de concentration sur les bancs de l’école. Par ailleurs, cette collation lui évitera d’arriver à table à midi complètement affamé et boulimique.

La quantité des aliments avalés dépendra de l’importance du petit-déjeuner. Celui-ci déterminera aussi le choix qualitatif de la pause emportée avec soi puisqu’il s’agira de la compléter avec des produits qui ne s’y trouvaient pas. La mini-pizza ou le taillé aux greubons sont déconseillés tout comme les fruits secs malgré leurs vertus. Quelques bribes d’abricots entre les dents et bonjour les caries!

Le goûter a lui aussi toute son importance. Vers 16 heures, il faut recharger les batteries pour les devoirs, les jeux ou le sport. Les dernières recherches indiquent que l’individu est au maximum de son potentiel intellectuel et physique... s’il a fait le plein d’énergie.

Les bonnes habitudes

Étrangement, dans la société actuelle stressante où le père et la mère travaillent, les parents préfèrent glisser quelques pièces de «bonne conscience» à leur enfant... pour sa «récré». Le détour par le boulanger n’est pourtant pas indispensable, une tartine au cénovis, par exemple, ne prend que quelques secondes à préparer. Accompagnée d’une petite brique de lait, elle fera parfaitement l’affaire. Au retour de l’école à 4 heures, les jeunes s’extasient généralement devant le frigidaire généreusement rempli. S’ils savent instinctivement gérer la quantité des aliments qu’ils vont manger, ils n’ont pas encore les connaissances de leurs qualités nutritives. La responsabilité des parents est ici en jeu.

Enfin, il faut savoir que le produit sucré ne doit pas être assimilé à la notion de récompense ou de punition dans le style «privé de dessert ».Il doit demeurer un hôte très occasionnel alors que tous les autres ou presque sont des invités permanents.

Katie Arbane pour « Espace Tonique »

08.11.2011 18:00

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