Située à Corgémont, dans le périmètre du Parc régional du Chasseral, l’enseigne, bien ancrée dans le tissu socio-économique régional, collabore étroitement avec les producteurs locaux et 90% de sa fabrication de saucisses, saucissons et jambons portent le label « Jura bernois Produits du terroir».
A l’occasion de la reprise, Alexandre a souhaité redonner un nouvel élan à son entreprise. Il fallait d’une part rénover les installations et d’autre part améliorer la communication ainsi que les synergies avec d’autres commerces locaux. Pari gagné pour cet artisan-boucher qui a été soutenu dans sa démarche par l’Aide Suisse aux Montagnards et qui voit sa clientèle augmenter grâce aux rénovations effectuées.
Au goût du jour
La boucherie Junod, ou « L’artisan-boucher », comme mentionné sur la vitrine, a bel et bien entamé sa mue. Depuis l’extérieur, un logo épuré et les produits primés avec des médailles sont bien visibles lors du passage sur l’axe routier principal.
Le verre fumé choisi pour la vitrine protège la viande de la chaleur excessive du soleil. A l’intérieur, le goût contemporain est roi. Du bois clair recouvre l’ancien comptoir et le carrelage d’un gris ardoise recouvre le sol et une partie du mur.
Spécialités gourmandes
Spécialisés dans la production de saucisses sèches – qui ont remporté la médaille d’or au concours suisse de la boucherie –, Alexandre Junod et sa famille fabriquent également des salamis, du lard séché à l’air en Valais, du jambon, des boudins, des gigots, des côtelettes, des cordons rouges et plein d’autres spécialités. Les produits, qui portent le label « Jura bernois Produits du terroir » sont ensuite vendus dans le magasin ou livrés aux restaurants et métairies de la région (La Bise de Corgémont, Hôtel de l’Etoile, Métairie de Gléresse, Métairie de Dombresson, Métairie du Bois-Raiguel, Restaurant du Cerf, Métairie d’Aarberg, etc.).
« Grâce à l’Aide Suisse aux Montagnards nous avons pu réaliser beaucoup d’améliorations et remplacer la cellule de réfrigération », explique Alexandre. L’expert bénévole de l’ASM, Pierre Praz, ajoute : « Il n’y avait pas d’alternative. Il s’agissait de perpétuer une entreprise familiale dans son contexte. »